L'offrande des cieux [ Titre provisoire ]

Bonjours tous le monde. Je post ici pour y mettre ma première histoire sur monster hunter. Une petite envie pour le plaisir. J'espère qu'elle vous plaira et que vous aurez un peu de temps pour y jetter un oeil et y écrire un commentaire...Merci à vous. Voici pour commencer le chapitre 1, le Second et une partie du troisième


Les yeux du tueur s’enfonçaient dans les miens. Immobile je demeurais impuissant face à la situation dans laquelle je me trouvais. Je sentais tous mes membres trembler, mes genoux s’entrechoquer. Comment aurais-je pu penser un jour que j’aurais ne serait-ce une chance de vivre, non de survivre dans un monde où la violence règne en maitre. Chasser, ou être chassé. Tel était la devise. Et je faisais, pour mon plus grand malheur mais pas surprenant, partis du premier groupe.
Il s’avança, la peur me saisit mais j’étais incapable de bouger. Mes muscles étaient anesthésiés. Comme si, eux avaient arrêtés de résister au destin tragique qui m’attendait : La mort. Mon âme quand à elle, repensait au moment passé qui avaient habillés ma vie. Comme on dit : Quand on est sur le point de mourir, on voit notre vie repasser devant nos yeux. J’étais donc bel et bien condamné à partir pour un autre monde. Seule une petite partie de moi continué d’espérer à une chose qui demeurait impossible.
J’arrêtais de trembler, me redressais, laissa tomber mon arme qui jusqu’à lors avait été ma seule amie et accepta mon sort. Dans un bruit sourd, les pas lourds, le monstre s’approchait de plus en plus, déplia ses ailes, puis ouvrit la gueule…et

…tout fut noir. Je me réveillai en sursaut encore épris par ce rêve qui me hantait chaque jour et chaque nuit. J’étais trempé de partout de sueur comme si j’avais vraiment vécu ce cauchemar si effrayant. Ma respiration ralentissait petit à petit pour enfin retrouver un tempo normal et reposant. Doucement, je sortis de ma couverture de laine et m’assis au bord de mon lit. De par mes yeux je balayai la pièce dans laquelle je me trouvais comme pour me rassurer et me persuader que j’étais réellement en sécurité.
Petite, la chambre était éclairée par l’astre de la nuit qui traversait l’unique fenêtre se trouvant à côté de mon lit. En face de moi, il y avait une table sculptée en cristal de terre, le minerai le plus rependu de la région. Dessus se trouvait des tonnes de paperasse, des cartes, des dessins, des livres. Juste au dessus, recouvrant le mur froid, une immense carte du monde était présente. Un peu plus à gauche, prêt de la porte gisait mon équipement de la journée qui d’après la position de la lune, j’utiliserai dans un futur très proche. Tout était normal.
Je soufflais de soulagement et m’allongea sur mon lit. Il sentait la peur, l’effroi et le danger. Depuis plusieurs semaines, plus précisément depuis le jour du départ de mon père, ce rêve m’habitait au plus profond de moi-même. Toujours cette même situation, ce même monstre dont je ne me souvenais de rien dès que la réalité me reprenait. Si, une chose me restait. Ses yeux rouges et jaunes qui me fixaient comme si à se simple regard je mourrais. La seule différence est que chaque nuit s’était différente. La première fois, seul son œil perçant m’était apparu, à présent sa gueule allait me dévorer tout cru. Il me terrifiait. Que se passerait-il la prochaine fois ? Cette simple vision me remplis de frisson. Je devais penser à quelque chose d’autre mais au moment ou toute crainte s’évapora, la fatigue me reprit et je sombrais dans un doux sommeil.

Chapitre 2

Je fus réveillé par les premières lueurs de l’aube et les rayons du soleil qui avaient réussis à déchirait la toile nocturne. Je me levais, m’habilla et rejoignis ma mère qui se trouvait dans la pièce principale de la maisonnette. Une odeur agréable s’engouffra dans mes narines. Une odeur de viande grillée. De la langue de popo. Mes babines commencèrent à frémisses en imaginant cette délicieuse nourriture bien tendre. Mais avant que je ne puisse me rassasier, ma mère me sortit de ma transe.

-Bonjours mon chérie. As-tu bien dormis ? Me demanda t-elle.

Devais-je lui dire la vérité ou lui mentir ? Ces deux solutions se bousculaient dans ma tête. Fallait-il lui raconter de ce que je rêvais depuis plusieurs semaines ? Ce monstre qui un peu plus chaque jour se rapproche de son but… ? Non, elle s’inquièterait pour peu. Elle avait assez de problème comme ça. Le mien n’était pas très important en fin de compte.

-Oui très bien mentis-je.

Elle se retourna et me sourit en signe de réponse. Elle s’assit en face de moi et sa bonne humeur s’estompa. Son regard se perdit alors dans ses pensées et je devinais immédiatement la raison de ses tourments. Mais elle me devança avant que je ne commence à parler.

-Nous sommes mardi…dit-elle d’une petite voix.
-Oui Mam, Je peux y aller si tu veux, sa ne me dérange pas. Et puis c’est sur mon chemin pour rejoindre Chan.
-D’accord. Je te remercie je ne pense en avoir le courage.
-T’en fait pas. Bon je dois y aller. On se voit ce soir.

Je me levais, la serra fort dans mes bras, l’embrassa un long moment. Je ressentais sa tristesse. C’était un don dont j’avais hérité de mon père. Capable de sentir les émotions d’une personne. Cette capacité se révélait parfois très avantageuse. Le seul problème est qu’il m’arrivais que certaines émotions d’autres personnes se versées en moi et alors je ressentais leurs plus profonds tourments. C’était le cas en ce moment même. Je ressentis une boule de nostalgie et de peine dans le creux de mon ventre. Des larmes étaient sur le point de déclancher l’alarme.
D’un coup un peu brusque, je me dégageais de ma mère, prit mon sac et sortis dehors. Ma main était purgée d’eau. Je soufflais un bon coup et essaya de penser à autre chose pour me calmer. Je regardais autour de moi pour trouver un sujet de conversation avec moi-même pour me distraire.
Le ciel était d’un bleu très clair malgré l’heure matinale. Il était parsemé de quelques petits nuages grisâtres qui annonçaient que le bon temps prendrait un jour fin. Mais le froid nous prenait. C’était la saison hivernale et dans la forêt la froidure était terrible. De la ou je me trouvais, je pouvais parfaitement bien voir le petit village de Took. Notre maison était à l’écart de la population pour une seule et bonne raison.
Je descendais d’une grande famille de chasseur. Mon arrière grand père avait été le chasseur de monstre du village reconnu dans toute la région, tout comme mon grand père. Et…
Soudain, une substance froide me percuta en pleine tête. De la neige. Quelqu’un m’avait lancé une boule de neige. Cela ne pouvait être qu’une seule personne. Sans un bruit je m’approchait d’un buisson complètement blanc mais dont pouvait remarquer que quelque chose l’avait percuté car quelques petites branches avaient retrouvé toutes leurs éclats verdoyants. Je posais mon sac discrètement et sauta par-dessus le buisson et attrapa mon agresseur. Je lui pris sa tête et l’enfonça dans la neige glaciale.

-C’est bon j’abandonne parvint comme t-il à dire.
Je souris et le laissa ne paix.
-Sa t’apprendra à me prendre par surprise Matt. Ne recommence plus jamais, tu m’entends.
-Oé oé c’est bon calme toi…mais si on parlait en marchand sa nous éviterait d’être en retard au cours tu ne crois pas.
-Et c’est toi qui me dis ça ? Rétorquais-je

Il y avait de l’agitation au village ce matin. Ce qui était tout à fait normal car nous étions le quatrième mardi du mois et le courrier allait arriver, ainsi que plusieurs marchands qui traversaient le monde pour ravitailler la population. Matt et moi nous nous approchâmes des chariots puis je le regarda et déclara :

-Bon, je dois aller voir Mr.Klin tu sais bien pourquoi. Donc va à l’entraînement je te rejoindrais…
-Tu es sur que…commença t-il.
- Ne Discute pas. Je sais bien que tu ne raterais pour rien au monde l’entraînement du mardi. Alors dépêche toi.

Il partit sans ne rien répondre mais je savais bien qu’il aurait aimé rester avec moi. Nous nous connaissions, Matt et moi, depuis notre tendre enfance. Nous avions tous les deux une passion sans limite pour les chasseurs de montre, l’aventure, les histoires épiques qui avaient marquées notre temps. Tout petit déjà, une grande amitié s’était établie entre nous et je savais qu’il ferait tout pour moi comme rater les cours du mardi par exemple. Je souris. C’était mon meilleur ami et jamais je ne voudrais le perdre.
Enfin très de bavardage, je me repris et partis en direction de l’établie de Mr.Klin. Normalement les rues n’étaient pas très peuplées mais je me trompais. Un grand nombre de personne si ce n’est les trois quarts de la population était entrain d’attendre les lettres qui leur étaient adressés. Il y en avait pour tous les goûts.
Les mères en détresses qui attendaient patiemment les nouvelles de leurs fils et filles partis pour les plus grandes agglomérations pour y trouver du travail, les marchands locaux qui voulaient savoir si leur marché continuer de bien marcher, les vieillards et avides de savoir et de curiosité qui souhaitaient se renseigner sur les nouvelles du monde entier. Les attaques de monstres, les polémiques, les complots, et sur l’organisation du chaos. Tous avaient des envies, des buts précis. Et comme tous les quatrièmes mardi du moi, chacun partirait heureux et assouvis de leurs courriers.
Je m’avançais essayant de m’incruster à travers la foule pour arriver devant un Mr.Klin dans tous ses états.
Mr.Klin était un ancien habitant du village et était partis très jeune pour chercher aventure. Son plus grand rêve était de devenir un chasseur de monstre mais celui-ci s’était vite brisé. Il n’avait pas les capacités requise et malheureusement ou heureusement pour lui il avait finit premier postier de la région. Il était respecté de tous, non pas pour sa personne mais par sa fonction.
Il était grand et maigre, semblable à une lance de fer. Un peu hyper actif, il bougeait dans tous les sens pour répondre aux besoins de tous les habitants. Ce qui n’était pas une mince affaire. Une petite mèche s’était échappé de sa coiffure tellement il était à l’agonie. Enfin quand il me vit, il s’arrêta net et essaye d’échapper à mon regard. Etrange. Vraiment étrange, cela ne lui ressemblait pas car nous nous entendions très bien tous les deux.

-Mr.Klin, Mr.Klin ! Criais-je. Mr.Klin.

Il ne dédaigna même pas à me regarda mais suite à mon instance qui se faisait de plus en plus forte, il ne put résister plus longtemps.

-Oh…Sam…je…Je, je ne t’avais pas vu pardonne moi. Mais tu sais que je suis tellement débordé.
-Avez-vous une lettre de la part de mon père…
-Je suis tellement débordé, je n’en peux plus, tu sais.
-Une lettre de mon père, Mr.Klin. Répondez ! Dis-je sur le point d’exploser.

Il s’arrêta et me regarda. Son front ruisselait de sueur. Il était apeuré.

-Sam…je n’ai pas de nouvelle de lui depuis plus de deux mois. On a retrouvé cinq hommes tués près des montagnes enneigées de l’est. Ils semblaient être des chasseurs. On a retrouvé une Lance Flingue près des dépouilles…On dit que la région est infecté de monstre et qu’en ressortir était mission impossible. Je suis désolé Sam.

Je partis en courrant sans répondre. Mon père était lui aussi un chasseur, un chasseur hors paire. Il y a deux mois mon père avait été assigné à une mission périlleuse dans les montagnes enneigées…de l’est. Il était parti sous les regards attristés de tout un village. Son arme favorite. La lance Flingue. Il ne faisait plus aucun doute. Son père était mort, tué par des monstres.
Des larmes tombèrent le long de mes joues. Je partis en direction du point de rassemblement pour l’entraînement…ayant pour seule pensée…savoir comment je pourrais le dire à ma mère.

Chapitre 3

Quand j’arrivai au centre d’entraînement tout était désert. J’étais arrivé trop tard, et après avoir perdu patience, ils s’étaient en allés sans moi. De plus est, le mardi était un entraînement spécifique. L’instructeur nous emmenait dans la forêt envoisinant pour nous mettre en véritable situation de combat avec un monstre. Bien sur, nous n’étions pas confronté à des grands monstres tel le Khezu, le Giadrome ou encore pire le Tigrex mais à de simples petits Vélocipreys qui pouvaient parfois être très dangereux. Matt adorait ce jour pour cette raison, et s’en était de même pour moi mais malheureusement pour moi, je ne ferais pas partie de l’excursion ce jour.

-Eh mais c’est le jeune Sam. Comment tu vas ? Tu n’es pas en cours ? Me demanda une voix forte et grave.

Je me retournais pouvoir savoir de qui il s’agissait et découvrit avec surprise qu’il s’agissait de Tom, le boucher. Comme tout boucher, il arborait une tunique blanche et une gros ventre plus gros même que celui d’un Buldrome. Malgré son travaille que je n’appréciais guère, j’appréciais Tom le boucher. Sa sympathie était plaisante.

-Bonjours Tom. Je suis arrivé en retard et ils sont partis en retard. Et le maître nous emmène en forêt le mardi. Je vais devoir les attendre ici. Dis-je la tête baissée. La journée allait être longue si tant de mauvaises nouvelles continuaient à s’ajouter à ma tristesse.
-Ha oui je comprends. Mais je viens moi-même des bois. Je les ai vu passer il y a à peine cinq minutes. Si tu te dépêches tu pourras les rattraper. Connaissant le maître il te pardonnera. Ils allaient en direction de la cascade. Grouilles toi !
-MERCI TOM ! Hurlant de joie.

Je partis en direction de la forêt noire, mon arc et mon épée sur moi pour retrouver mes amies. Les problèmes avaient peut-être tous des solutions après tout.


Le temps s’était réchauffé dès mon entrée dans la futaie et il n’y avait aucun signe de la troupe que je recherchais depuis bientôt vingt minutes. Je sentais en moi monter un sentiment d’agacement. Bon sang ou pouvaient-ils bien se trouver ? Je m’arrêtais, m’assis sur une roche adaptée et me calma. Peut-être s’était-il enfoncé dans les bois mais cela ne ressemblait pas au maître. Trop de monstre dangereux arpentaient le milieu et la route était plus sure. Jamais il n’aurait prit ce risque à moins que…
Deux minutes, trois minutes, quatre minutes passèrent et je pris ma décision. Rempli de détermination je commençai à m’enfoncer à l’intérieure de la forêt et quitta la route non sans un petit gout amère de regret. Et si je faisais une énorme bêtise ? Non tant pis. Il était trop tard pour reculer et comme me l’avait souvent dit mon grand père : Le premier jet est toujours le meilleur. Et puis moi qui rêvais d’aventure, je ne pouvais rêver mieux pour une première fois.
Il ne fallait pas cacher que j’étais apeuré. Chaque petit bruit, que ce soit le piaillement d’un oiseau, le craquement d’un bois mort sous mes pas me retourner le cœur. J’épongeai mon front de sueur. Je marchais d’un pas lent, très lent et j’essayais de respirer le moins fort possible me mettant parfois à bout de souffle qui était le principal atout pour un chasseur de fuir une situation. J’étais donc en mauvaise posture pour n’importe quel combat. Et puis, j’avançais tellement lentement que, rester seul sur la route principale aurait été plus sage et plus prudent. Enfin c’était fait, et une impression étrange en moi m’empêchait de revenir sur mes pas. Du désir, de la curiosité je ne saurais le dire. Mais, quelque chose au fond de moi avait envie d’être ici même.
Tout d’un coup un bruit plus fort que les autres me sortis de ma rêverie. Il avait été aussi soudain qu’un éclair avant qu’on ne puisse dire il éclaire. Je tournais sur moi-même en quête de savoir si un danger me guettait. Les secondes s’écoulèrent et rien ne se passa puis sans raison particulière le son étrange reprit de service. Ce fut alors sans réfléchir que je me mis à courir le plus vite possible droit devant moi. Rien ne me semblait plus important que de sauver ma vie, ma vie qui semblait si misérable et insignifiante sous la grandeur des chênes et pins qui ornaient le lieu. Derrière moi j’entendis des pas énormes s’écraser dans la terre. Puis un battement d’aile, le vent sifflé, comme si quelque chose l’avait déchiré. Je tournais la tête pour observer ce qui m’attendait mais cette prise de risque fut la mauvaise et mon pied se prit dans une racine d’un arbre. Je tombai sur le manche de mon épée et mon souffle en fut coupé. Puis tout alla très vite.
Mes cheveux commencèrent à danser dans tous les sens sous la force de la tempête. Les arbres se courbèrent eux même comme pour s’agenouillé devant un roi qui arrivait. Mes craintes se confirmèrent et je le vis descendre de nulle part.
Sa grandeur, ses écailles rougeoyantes et brillantes, misent en évidence par des taches noires comme les ténèbres. Ses ailes semblables à deux immenses toiles de velours qui battaient l’air comme on alimente un feu. Sa queue virevoltante dans l’air, fluide comme l’eau mais dangereuse comme du poison. Et enfin sa gueule où des dents pointues sortaient prête à vous mordre et à savourer votre chaire fraiche. Je n’avais jamais vu de monstre aussi imposant, effrayant et…Magnifique.
Malgré le danger qui me guettait, j’étais en totale admiration devant le spectacle qui s’offrait à moi. Mais ce qui me fascinait le plus était ses yeux jaunes et profonds qui me fixaient. J’étais complètement envouté par leurs appels. Je ne m’entendais plus respirer, il n’y avait plus aucun bruit autour de moi. Qui était-il ?
Sam…
Puis tout se rompit. Des cries me vinrent aux oreilles, et l’agitation du monstre reprit alors. Je sentis une main sur mon épaule. C’était le maitre qui était venu à mon secours. Ma tête alla du monstre au maître puis dans un ultime cri qui tortura mes oreilles le monstre s’en alla sans demander son reste. J’étais sauvé et vivant.

-Sam tu vas bien ? S’enquit mon maitre.
J’hochais la tête en guise de réponse. Il m’était impossible d’articuler des mots.
-Bon on va te ramener au village. Aller aide moi Matt. Nous devons nous dépêcher avant que ce Rathalos ne revienne.

J’étais toujours sonné par ce qui venait de m’arriver. Mais alors que les autres avaient entendu un cri de colère, il m’avait semblé comprendre une complainte tragique d’un être en détresse…